mercredi 30 novembre 2011

IR. 25 Piccolomini, Thürheim

Voici un deuxième régiment allemand, après du bleu, un peu de rouge, vu qu'une bonne moitié de l'infanterie aura des parements de cette couleur.

Créé en 1683 par Johann Carl, Comte de Serini, ce régiment devient la propriété du comte de Piccolomini en 1737, puis celle du comte de Thürheim à partir de 1757, d'où l'utilisation des deux noms au cours de la guerre de sept ans.

Principaux faits d'armes : Kolin, Breslau, Leuthen, Hochkirch, Korbitz, Torgau, Hochgiersdorf, Doebeln.


Je commence à être habitué à l'uniforme blanc, j'espère ne pas me lasser à la longue. C'est d'ailleurs pour cela que j'alterne la peinture d'un régiment d'infanterie de ligne avec les régiments de cavalerie, les régiments de légers, et bientôt l'artillerie lourde.


Encore des désaccords entre les différentes sources sur les couleurs des pompons. J'ai donc fait mon choix à l'humeur.


De légers détails rouges viennent décorer le dos de ce régiment. Vivement des revers colorés.

vendredi 18 novembre 2011

CR. Gelhay / de Ville

Voici le premier de mes régiments de cuirassiers.

Formé par le comte Limburg-Styrum en 1682, ce régiment de cavalerie a porté le nom de "Gelhay" de 1751 à 1758 et "de Ville" de 1759 à 1768, année de sa dissolution. C'est pourquoi on trouve les deux noms dans les ordres de batailles de la guerre de sept ans. Pour les fervents adeptes de la guerre de succession d'Autriche, ce régiment était nommé "Berlichingen" de 1740 à 1751.

Principaux faits d'armes : Kolin, Breslau, Leuthen, Hochkirch, Sorau, Strehla, Doebeln.

Pas facile de peindre la cuirasse avec les deux ceintures qui passent par devant et derrière. Finalement, celle de l'officier avec plein de fioriture mais sans les ceintures a été plus facile à peindre et ressort mieux.


Une photo complémentaire plus rapprochée.


N'ayant pas de renseignements sur l'uniforme du musicien (malgré mes Osprey, Funcken et autre recherches sur le net), je suis allé au plus simple. J'espère obtenir plus d'informations sur les musiciens et les étendards de cavalerie dans les deux livres de Stephen Summerfield sur l'armée autrichienne, que j'ai commandés cette semaine.

samedi 12 novembre 2011

IR. 21 Arenberg

Après avoir peint un régiment hongrois, je me suis attaqué à un régiment allemand à la tunique bien blanche.

Créé en 1733 par le comte Colmenero, ce régiment devient la propriété du comte de Schulenberg en 1734, avant d'appartenir au duc d'Arenberg (ou Ahremberg) de 1754 à 1778.

Principaux faits d'armes : Kolin, Breslau, Leuthen, Hochkirch, Kunersdorf, Torgau, Freiberg.


Double dilemme avec le tricorne de ce régiment. Les pompoms ne sont apparus qu'en 1762 et les sources discordes quant à la couleur. Les figurines Eureka ayant des pompoms, j'ai décidé de les peindres en turquoise avec le centre blanc.


Une fois habitué, la peinture de l'uniforme blanc n'est pas si difficile que cela. Par contre, le dos du régiment, avec des revers de veste blanc, fait vraiment blanc. Heureusement qu'il y a les pompoms et les revers des manches pour apporter un peu de couleur.


Vu de près, c'est pas mal non plus ! Bon, maintenant je vais continuer la peinture de mes cuirassiers.

samedi 5 novembre 2011

DR.28 Sachsen-Gotha

Après deux régiments d'infanterie, j'ai voulu me tester à la peinture des cavaliers. Pour cela, j'ai choisi le régiment de Dragons "Sachsen-Gotha".

Formé en 1718, ce régiment de cavalerie a porté le nom de "Sachsen-Gotha" de 1726 à 1767. En 1760, le régiment de Dragons est changé en régiment de Chevaux-Légers.

Principaux faits d'armes : Kolin, Moys, Breslau, Leuthen, Liegnitz, Reichenbach.

Les chevaux de la marque Eureka sont impressionnants en taille mais cela est certainement plus proche de l'échelle réelle par rapport aux fantassins. La gravure est bonne, mais je regrette la pose à l'arrêt avec le sabre proche du visage et du tricorne. J'aurais préféré des figurines qui chargent plus sympathiques à peindre.


Je n'ai pas voulu mettre de lavis sur la veste rouge et bleu de peur de trop la salir. Du coup, les dragons font plus propres sur eux que les deux régiments d'infanterie que j'ai peints. Mais finalement, perché sur leur destrier, ils ont aussi moins de raisons de se salir !